HAMAL Henri

Compositeur né à Liège le 20 juillet 1744, mort à Liège le 17 septembre 1820, fils du dernier enfant de Henri-Guillaume (Dieudonné-Lambert) et neveu de Jean-Noël Hamal.

Il fut l’élève de son oncle à la cathédrale avant de séjourner à son tour, de 1763 à 1769, au Collège liégeois à Rome. À son retour à Liège, Jean-Noël parvint, non sans difficultés, à le faire nommer à sa succession à la maîtrise de la cathédrale ; Jean-Noël garda néanmoins officiellement son titre de directeur de la musique jusqu’en 1778. Henri occupa alors seul ces fonctions jusqu’en 1793, date à laquelle la destruction de la cathédrale Saint-Lambert fut ordonnée par les autorités révolutionnaires liégeoises. Constatant la disparition des maîtrises, il s’efforça de convaincre — sans succès — le régime français de recréer un enseignement musical de qualité à Liège. Lorsqu’en 1804 on lui proposa de reprendre du service à la maîtrise de la collégiale Saint-Paul, instituée cathédrale, il refusa.

Lors de son activité à Saint-Lambert, il s’acquitta avec zèle de ses tâches de compositeur religieux, mais sa carrière semble avoir été moins mouvementée que celle de son oncle. Il écrivit une vingtaine de messes, dont trois Requiem, des hymnes, des litanies, des vêpres, des motets, des psaumes. Il manifesta surtout son talent dans la musique profane telles ses cantates, chansons et autres ariettes ; il écrivit aussi des cantates en wallon.

Comme son grand-père et son oncle, il organisa des concerts à la salle de la Redoute. Henri Hamal nous laisse aussi un précieux témoignage sur la vie musicale liégeoise de son temps dans les « Annales des progrès du théâtre, de l’art musical et de la composition dans l’ancienne principauté de Liège depuis l’année 1738 jusqu’en 1806 : essai historique sur les concerts et le théâtre de Liège ».

D’après Thierry Levaux – Dictionnaire des Compositeurs de Belgique du Moyen-Âge à nos jours.

 

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