HALLET Albert

Albert Hallet est né le 11 novembre 1920 à Tirlement et décédé à ? le ?.

Au Conservatoire Royal de Musique de Liège, Albert Hallet collectionne tous les premiers prix : piano, harmonie, musique de chambre, histoire de la musique, contrepoint et fugue. Il aime rappeler qu’il a beaucoup apprécié d’avoir pu travailler avec Manuel Rosenthal, qui dirigeait l’Orchestre de Liège et qui avait été lui-même élève de Maurice Ravel, l’un de ses compositeurs préférés.

A Liège, Albert Hallet étudie l’harmonie, discipline dans laquelle il excelle et qui lui vaudra une grande réputation sa vie durant, avec Philippine Franck, la petite-nièce de César Franck et la fugue avec Joseph Leroy, premier Grand Prix de Rome en 1923. Philippine Franck avait une telle estime pour Albert Hallet qu’elle lui a légué son piano et sa bibliothèque.

Albert Hallet dirige le Conservatoire de Musique de Huy du 16 février 1954 au 1er octobre 1985. En septembre 1952, Albert Hallet était entré au Conservatoire de Huy en qualité de professeur de solfège pour adultes, charge qu’il exerce jusqu’en 1960. En 1956, il est aussi chargé dans ce même Conservatoire, des cours de musique de chambre et d’histoire de la musique. En septembre 1964, il est désigné, à titre intérimaire, comme professeur d’harmonie.

Au Conservatoire Royal de Musique de Liège, il a d’abord été professeur de solfège, puis chargé de cours de contrepoint et enfin, professeur d’harmonie.

Pour l’année scolaire 1983-1984, le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de l’Enseignement de la Communauté Française de Belgique le désignent comme délégué de l’État pour les examens d’admission en solfège et pour toutes les disciplines instrumentales au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles

Il a également été professeur de musique à l’athénée Royal de Jodoigne, puis à l’Athénée Royal de Huy où il est entré en fonction en 1949.

Musicien d’une rare finesse, d’une profonde culture et d’une grande intelligence, Albert Hallet ne se préoccupait pas de convictions politiques, religieuse ou philosophiques de ses professeurs. Tout ce qu’il attendait d’eux, c’était de la compétence et du cœur à l’ouvrage. Il était impitoyable devant la médiocrité et n’acceptait aucune dérobade. Profondément attaché à la franc-maçonnerie à laquelle il appartenait, Albert Hallet n’en a pas moins noué de solides liens d’amitié avec un moine de Maredsous qui était l’auteur de plusieurs recueils de poésies. Quelques unes de ces poésies ont été mises en musique par Albert Hallet et regroupées dans un recueil intitulé « La Fête des Tabernacles »

C’est ici l’occasion de rappeler qu’Albert Hallet a composé plusieurs recueils de solfège, publié aux Editions Tyssens, et qui ont fait le bonheur de plusieurs générations au Conservatoire de Huy et dans de nombreuses autres écoles de musique belges. Ces leçons de solfège étaient très appréciées par les enseignants et les élèves, car elles étaient très harmonieuses et très agréables à chanter.

Parmi les compositions d’Albert Hallet, nous pourrions citer « Ostinato » pour piano, « Salmigondis » pour piano, « Deux préludes » pour piano, « Dialogue » pour violon et piano, « Prélude et Fugue » pour quatuor de bois, « 24 Leçons de solfège » à deux clés (en deux volumes) « 30 Leçons d’intonation sur la gamme de Do » et « 30 Leçons de Solfège pour le Perfectionnement ».

D’après la brochure commémorative « Le Conservatoire de Musique de Huy, nonante ans de rayonnement artistique » , Ville de Huy, 2006.

Œuvres éditées