Compositeur, chef de chœur et pédagogue né à Jemeppe-sur-Meuse le 30 décembre 1920, mort à Liège le 23 mai 1990.
Il fait ses études au Conservatoire Royal de Liège où il obtient les premiers prix d’harmonie et de fugue ainsi que les diplômes supérieurs d’alto et de musique de chambre. Il y suit en outre des cours de composition avec Fernand Quinet et Jean Rogister. Il ne fera pas une carrière d’instrumentiste mais passionné par le chant d’ensemble, il prend en 1947, la tête de la célèbre chorale liégeoise « La Légia », qu’il dirigera durant de nombreuses années.
En 1951, il remporte le Premier Grand Prix de Rome et est engagé comme professeur d’harmonie au Conservatoire de Liège. Son talent de compositeur sera récompensé dans la suite par bien d’autres distinctions : en particulier, sa Fantaisie concertante pour violon et orchestre sera choisie comme imposé aux secondes éliminatoires du Concours Reine Elisabeth en 1963 et il recevra deux fois le Prix de la SABAM (en 1956 et en 1967). En 1968, toujours au Conservatoire de Liège, il est nommé professeur de fugue et en 1974, il devient en outre le premier directeur de l’Académie de Musique de Chênée qui vient alors d’être fondée.
Son langage musical s’inscrit dans la tradition franckiste : René Driesen ne se voulait pas novateur et écrivait la musique telle qu’il la ressentait avec un métier très solide et sans négliger les innovations harmoniques ou rythmiques apparues au XXe siècle qui lui paraissaient servir l’expression mais en restant loin des courants apparus après la Seconde Guerre Mondiale. Il s’est intéressé à quasiment tous les genres mais avec une certaine prédilection pour la musique vocale.
D’après Thierry Levaux – Dictionnaire des Compositeurs de Belgique du Moyen-Âge à nos jours.
